J’ai découvert le terme tsundoku par hasard, au début du mois de juin, dans une des chroniques C’est pas faux de Nicolas Balmet (Le Vif). Comme son nom le laisse deviner, ce terme est d’origine japonaise. Il est issu du mélange de deux mots : tsunde-oku et doku-sho. Le premier renvoie au fait d’accumuler des choses pour les utiliser plus tard (ou pas 🙁 ), et le second signifie « livres ». L’expression daterait de l’ère Meiji (1868-1912) et désigne donc le syndrome d’acheter des livres sans (jamais) les lire.
Eh oui, je souffre malheureusement de ce syndrome 🙁 ! (A moins que ce ne soit de bibliomanie 🙁 ?) J’ai tellement été conquis par ce terme, que quand j’ai décidé de créer mon blog, j’ai d’abord voulu l’appeler ainsi. Hélas, le nom de domaine tsundoku.be est enregistré depuis le 3 mai 2017 ! Bon, le site est toujours en construction, mais j’ai bien dû choisir un autre nom de domaine : tabras (pour Tabula Rasa !)
La question qu’il est évidemment légitime de se poser, c’est de savoir si c’est grave de ne pas lire les livres que l’on achète. En ce qui me concerne, quand j’ajoute une nouvelle acquisition à ma déjà gigantesque Pile A Lire (PAL), j’ai bien l’intention de la lire ! Mais plus tard… Puisque je possède ce livre, j’ai tout loisir de le lire quand bon me semblera. Par contre, cet ouvrage qu’un ami vient de me prêter ou qui m’a fait de l’oeil, la dernière fois que je suis allé à la bibliothèque, il faut que je le lise rapidement, puisque je dois le rendre ! Ce qui est évidemment problématique, c’est de continuer à acheter de nouveaux bouquins, alors qu’avec une moyenne (jamais atteinte) de 40 pages lues par jour, j’en ai pour plus de 20 ans de lecture 😉 . Bref, je ne veux plus acheter de nouveaux ouvrages avant d’avoir 90 ans !
Désolé, je vous laisse déjà, mais j’ai un roman qui m’attend dans une armoire au grenier 😉 !